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Et Ensuite ?

from HOTEL by Sick Le Lapin

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    Sold Out

lyrics

Le monde, celui qu'on connaissait a terriblement changé,
Il ne veux plus de nous, de moi, ni même, du passé.
Refusant même le moindre des plus vieux arbres, comme si...
Comme si les monstres qui l'avaient tellement abîmé, sali et détruit...

Avaient provoqués une colère telle qu'il ne veuille plus de personne,
Les plus fidèles ; les animaux, les plantes... Plus personne !
Le ciel est noir, ou gris foncé lors des courtes journées,
Ce morne soleil à peine visible, plus jamais n’apparaît.

J'aurais pu me laisser mourir, comme cette pauvre Nature,
À quoi bon survivre, dans ce milieu sali par la pourriture ?
Mais je ne suis pas seul, j'ai un petit être dans le besoin,
Un proche que je n'pourrais jamais laisser seul, sans soins.

Je dois vivre, survivre, à tout prix pour lui. Pour qu'il...
Qu'il puisse finir sa vie, le mieux possible, avant que le temps file,
Dans une bulle, coupé de cet environnement sale, voilà sa vie.
Que j'veux rendre merveilleuse malgré tout, à cette petite souris.

En ce jour sombre, je suis parti loin de lui,
En quête de quoi manger, pour dire de passer la nuit.
À quelque quartiers de notre maison, sur une route éprouvante,
Avec l'angoisse d'être trop loin, qui me lamente.

Dans une demeure en ruine, comme toutes les autres ici,
Je trouve des conserves, et d'autres mets pourris.
Une famille défunte, et les graines pour leur rongeur parti également,
Rien d'autre ici, je repars sur la route de ce monde dément.

Dehors il fait déjà sombre, je ne m'en fais pas pour mon protégé,
Pour qu'il en ait une vraie, je laisse allumé toute la journée.
Je lui voile la vérité, le maintiens dans une illusion.
Mais cette réalité, en même temps, ressemble plus à de la fiction.

Et tout à coup ce son horrible, une déchirure,
Le sol craque, comme si un colosse soulevait le sol que je foulais.
Je cours pour éviter les trous de ces crevures.
Derrière moi les voitures s'agglutinent, dans les crevasses ainsi créées.

Alors je cours, pense surtout à lui, en espérant de tout mon cœur,
Que le tremblement n'a pas touché ma maison. Quelle horreur !
Je cours mais le sort s'acharne, la pluie retentit dans un fracas orageux.
Cette pluie semi-acide, qui rend mon chemin encore plus tortueux.

Le visage humide de ce fléau et de larmes, fatigué.
J'escalade les ruines, slalome entre les crevasses du chemin.
Sans m'enfoncer dans la boue que tout ces éléments créent,
Épuisé, j'arrive à mon quartier, libère la porte, et rentre, enfin.

Je l'appelle, les yeux gorgés de larmes, la voix tremblotante,
Je m'agenouille près de la cage à la porte battante,
Je l'appelle mais rien ne bouge, j'y glisse une main tremblante,
Et espère, le cœur lourd, battant beaucoup trop rapidement...

Voulant me forcer la poitrine, il rata un battement dans un râle,
Se calma lorsque les petites pattes se mirent à fouler ma peau,
Hésitant, les deux pattes avant sur mes doigts sales.
Le regard apeuré, sorti de son nid, regardant en haut.

Après quelques bisous, je le repose sur le seuil de son nid,
Je lui donne ce que j'ai trouvé, qu'il dévora. Je souris.
Je dispose les jouets trouvés pour lui, et le laisse tranquillement.
Après une caresse, j'éteins en lui souhaitant sincèrement...

Au fond de moi, une bonne nuit. Sans tremblement.
Je descend à la cave aérée me faire un feu pour cuisiner,
Je mange et monte me coucher. Un jour de fini. Éprouvant.
Après une courte nuit, agitée, demain, je devrai recommencer.

Et comme aujourd'hui, j'éprouverai cette atroce peur,
Atroce mais nécessaire. L'important c'était lui, impossible est la fuite.
Mon enfant, tant qu'il vivrait, pour continuer, je devrai avoir peur,
C'est ce que je ferai, et le jour où il me quittera, et bien ensuite... ?

credits

from HOTEL, released October 11, 2015

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