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Sold Out
lyrics
Assis au bord de l'ombre déclarant ses visions le regard livide comme en transe devant comme un plant elle le fixe à peine distraite ailleurs le narrateur sait qu'il parle à moitié au vide à un trou noir où ses paroles s'engouffrent mais tant de passion se dégage de sa voix et de ses postures torturées lorsqu'il murmure lui cri lui hurle ses plus profondes pensées à la silhouette fine devant lui nue pure qui détourne la tête au ralenti prête à partir il s'exprime comme si elle était le biais pour l'autre pour elle pour le monde continuant, comme dans un rêve un songe un fantasme de parler au rythme de la musique monotone et répétitive à parler à l'infini jusqu'à l'épuisement où il se recouche en arrière vers le noir parlant maintenant seul sans aucune silhouette autour murmurant à peine le visage à nouveau dans le noir seules ses paroles lointaines depuis si longtemps illustrent le sombre tableau le trou noir sa voix et ses yeux blancs brisant la texture d'ébène en brillant.
Le Rien, est une conscience absolue. Consciente de son vide. Comme si une conscience, une entité, plus colossale que l'Univers lui-même, forcée à se "vider", a sombré dans le Néant, l'oubli. Pour une faute au delà de notre perception de la Réalité.
Ou c'est une conscience morte. Son Corps est l'Univers, en putréfaction. Et nous en sommes les vers qui le parasitent. Sans réel but en plus. Déjà condamnés par la mort... de notre hôte.
L.P.N. Pas capable de cracher correctement sa Haine,
Trop fainéant pour poser proprement sa voix sur FL,
Travailler c'est pas pour maintenant, pas dans cette vie.
Une vie longue et chiante, mais bon, HOTEL c'est fini.
J'vais pouvoir arrêter la partie.
Le Lapin est parti. Fini, dans la merde, et le bruit.
Parti, tourner en rond.
À s'empoisonner l'crâne de fumée à coups d'sons,
Toujours plus fort, pour plonger dans l'fond.
Fini ta nuit. Recommence la routine demain.
Meurs chaque matin. Jusqu'à embrasser le Rien.
Le Vide, les trous noirs, ou le Chaos.
Toujours plus Bas, à atteindre le Haut,
Plus rien n'a d'sens. Pourquoi faire de la musique ?
Du Bruit et du Son, pourquoi ce tic ?
De bouger son corps sur les BPM.
Pendant qu'son esprit quitte la scène.
Sur les rythmes et vagues de tracks chelous,
Dans une bulle colorée à la Limbo, dans mon trou.
Tordu de douleurs à s'péter l'dos.
J'devrais pas rapper, pas danser, pas fumer.
Pas respirer ni m'prendre la tête.
Avec mon obsession du mot TUER,
J'aurais dû faire d'l'horrorcore pour buter toute l'humanité.
J'ai une liste de victimes à buter trop longue, une galère,
Terroriste serait un meilleur choix d'carrière.
Mais c'est pas en HP, interné, que j'vais revenir en arrière.
Après cette Bonne Nuit, j'vais finir dans une cellule capitonnée,
Bouffé par l'cancer.
Tête de Lapin, défoncé. Queue de monstre suintante,
Couverte, de merde, d'cyprine, de sang, d'maladies terrifiantes,
J'pourrais enfanter des MST, mais j'pond qu'des faux-CD,
Nourri aux tarpés. Imaginaires comme les réalités.
The enigmatic punk-rap duo of Justin Pearson (The Locust, Swing Kids) and hip-hop producer Luke Henshaw make their long-awaited return. Bandcamp New & Notable Mar 7, 2024