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HOTEL

by Sick Le Lapin

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1.
n/tro 01:08
J'abandonne tout espoir, moi qui entre ici. L'espoir c'est pour les couards et les faibles dit-on, Dans ce lieu, je serais donc le fort, celui-ci, Qui n'a presque qu'une force pour infime compagnon. Dans ces limbes sombres ; mon terrier, ma bulle, Mon autre monde, le parallèle, l'alterné, celui que j'adule. Comme disait l'autre ; "dans mon cercle je suis le maître." Alors respect le lapin, son noir et blanc, sa façon d'être. Son univers flou, au visuel granuleux, où rumine la bête, Tarée et malade comme le grain qu'il loge dans sa tête.
2.
HOTEL 02:09
Décor macabre et sordide, planté devant ces cinq lettres, Clignotantes et grésillantes, ainsi sont-elles faites. H O T et E L, au loin d'une lueur si douce et belle, Un noir et blanc glaçant, mortel, apeurant et cruel. Le protagoniste est seul... devant sa scène, Les yeux blancs brillants d'un blanc étouffant comme une acouphène. L'absence d'expression rend plus cruels, ses textes sombres ou obscènes, Et froids... lugubres, tristes, mais sans gêne... Il émet ses rimes assassines, rappant le silence morne, Narrant des histoires abstraites et dark, voulant donner forme... À ses sensations intérieures, ses ressentis du malheur. Sur un sample de "City" plus un beat maussade comme son cœur. Un rappeur au yeux vides, déambulant ses prod' lentement, Mixées entre charley étouffée et loop lancinants. Un peura ambiance Limbo, mais contrairement au p'tit garçon, Il est le maître ici et prône ses pamphlets moribonds. Les yeux ronds, blancs et brillants, L'HOTEL clignotant, Ambiance enfer de Dante, perdu dans une limbe envoûtante. Créateur de peura à connotation éprouvante. Qu'il se vante ! Représente la maladie fatale plutôt que le bling-bling, Rapper gutturalemment du sale, plutôt que du futile. Sur un ambient de limbe aux eaux profondes. Un lapin dramatique torture le sound, sur cette onde.
3.
Onde 01:35
Bien plus que cinq lettres qui brillent, H O T et E L, Un mot abstrait qui suinte, d'un univers plus grand, Là bas, où il faudrait presque s'y rendre, avec des ailes. En attendant, c'est les yeux clos et sans lueur que je m'y rend. Bien plus que treize pistes qui grésillent, bruyamment, Des sons abstraits attachés en lambeaux bruyants et coulants, En bas, à pourrir avec la poussière, lentement, Et tendrement. C'est les yeux blancs, brillants, que je m'y pend.
4.
Sale 01:08
Ressort les seringues à t'clouer, sur ces horribles membres sales, Disproportionnés, pendant de ton corps immonde et malade. Aspires la fumée et l'son qui t'font voyager. Illégal. Inverses de places ta cervelle et ton sale outil pénial. Et laisse Arnü, puissamment, vomir la honte qui bouffe, L'espèce que tu es. Et se coller dans tes touffes... Qui t'consumes, Comme par l'acide. Ton foutre ; ton nectar répugnant, insipide. Et par le regret qui lapide ta sale surface livide. Comme une bête de foire laisse ces humains naïfs... Admirer, s'révulser d'la chute de ton être chétif. De la fumée qui s'insinue, qui flotte... Seuls plaisirs futiles, seule muse ; Des mots crus, sincères qui fusent. Du rap en loop et des clopes.
5.
Ressort les seringues à t'clouer, sur ces horribles membres sales, Disproportionnés, pendant de ton corps immonde et malade. Aspires la fumée et l'son qui t'font voyager. Illégal. Inverses de places ta cervelle et ton sale outil pppppénial. Et laisse Arnü, puissamment, vomir la honte qui bouffe, L'espèce que tu es. ███... Qui t'consumes, comme par l'acide. Ton foutre ; ton nectar répugnant, insipide. Et par le regret qui lapide ta sale surface livide. C█ C███omme une bête de foire laisse ces humains naïfs. Admirer, s'révulser d'la chute de ton être chétif.
6.
SCP-055 01:24
(Ø)
7.
N·Ø·N ! 00:21
Perdu au fin-fond du gouffre, depuis longtemps je n'suis plus au bord. Partagé entre les idées du Mahatma et celles plus noires de Maldoror.
8.
Et ça r'commence encore... Des mots pixelisés, tranchants, Faisant naître les larmes, amères, sales... Réalisant, Les paroles tranchantes, mais justes. Les mains tremblantes, Encore. Dansantes avec ce son saturé, cette mélodie grésillante. De ces boucles tristes, qui parcourent cette tête fumante et errante. Du son et d'la fumée, seules compagnies quand la seule importante, Ait été souillée, à coups de foutres, de mensonges, de fatalités, De non-dignité. Un être infâme, aux maux innés. Se dessinant comme un vulgaire humain, ignoble, trempant dans sa fange. Les deux faux-cerveaux du mâle, inversés. Noble créature aberrante... Pour les railleries de l'écran moqueur. Crache sur ton corps. Qui ricane à nouveau. Et ricanera encore et encore. Partagé entre les idées du Mahatma et celles plus noires de Maldoror. Les trucs sensés, opposés, falsifiés, par des merdes à l'apologie d'la mort. Des connards passionnés d'gastronomie d'beaufs, de cadavres embellis, Diffusés sur de vieux téléviseurs salis, tels d'immondes snuff-moviessssssss. Crevez tous, êtres abjectes ! Vos vieux séniles, comme vos jeunes pousses idiotes, Étouffez vos pires idées, vos valeurs dépéries qui emmènent ce monde au fond des chiottes. Pendez ces humaines magnifiques et belles, mais au fond bouillant et dégueulasse, Exposées comme un art magique, joli mais tâché d'comportements d'pétasses. Comme vos enfants, faussement innocents, futurs prédateurs d'un monde de déments, Endoctrinés par des robots décadents, aux idé-aux incroyablement affligeants. Vous n'êtes que des monstres, des nuisibles, de malsaines âmes vides. Mais face au cosmos vous n'êtes si peu, perdus dans l'immensité, sur un caillou livide. Tremble pauvre merde, gémi dans l'ombre et la crasse. Saleté pour seule compagnie d'la saloperie, et pour seules traces ; Des sons pathétiques, des dessins pleurnichards, Des mégots mal foutus, ta vie est un putain d'art. Sors loin de ton terrier, fuis ! Fuis ! Fuyard ! Couard ! Sors tard la nuit, très loin tu pars, et finis ton histoire. Il y'aura un “demain”, mais pas d'Avenir. Il y'aura un matin, même des sourires. En fait, même incertain, le futur grandit. Mais au delà, le Rien l'arrête, il se tapit, se cache derrière lui. Obligé d'gueuler, d'écrire, lever un voile, Comme un branleur, abruti, qui crache un freestyle, Sur un banc, sur un carnet, sur mon gland, dans ta maman, Mes notes et mes croquis en sang███crèves !
9.
VICE VERSΛ r.mutt RiiSHiiG7 Indrid Cold 7th Galaxy X·Y-Twistedstem the hooded LOCVST Louie Sad Poetic Death ( Von Poe VII ) RSIG7 7RINTH Sick Le Lapin. L.P.N. D≡ΛD ●rCHΛrD r≡C●rDS ( cane corso record )
10.
Mouche 01:43
Les mouches ! Qui grouillent les airs épais et lourds. Les mouches ! Dévorant la mort, et sa chair qu'elles labourent. Les mouches ! Unies à l'humidité de lieux sans trop d'vies. Les mouches sales, malades, fatales, qui rampent, mangent, engendrent à l'infini. Une mouche qui bourdonne, qui grésille un son sale, Salement posée sur de la défécation trop instable, Au goût légèrement salé, pour pondre ses amours, Avec ses semblables, copulant langoureusement tout autour. Une future génération puissante et belle qui s'active, Pour nettoyer la merde qui reste ici encore vive, Des êtres restants, pourrissant l'air ambiant, Les mouches, puissantes, colorent un monde beaucoup plus brillant. Servies par leurs tendres asticots avides de travaux, Régnant aux côtés des cafards, et d'autres êtres si beaux, Recouvrant les traces d'humains si faibles ou disparus, Laissant des morts et des excréments pour des mouches bien repues. De mes yeux blancs, comme un revenant d'une autre humanité, Je contemple, satisfait, la macabre obscurité, De leurs déchets immondes et virulents. La fin des temps, n'est peuplée que par cela, un entassement, De mes semblables, entassés par couches... La fin des temps n'est peuplée que par ceux là, les mouches. Les mouches. Les mouches. Les mouches. Sales, malades, fatales, virales, qui rampent, mangent, et engendrent...
11.
Et Ensuite ? 04:17
Le monde, celui qu'on connaissait a terriblement changé, Il ne veux plus de nous, de moi, ni même, du passé. Refusant même le moindre des plus vieux arbres, comme si... Comme si les monstres qui l'avaient tellement abîmé, sali et détruit... Avaient provoqués une colère telle qu'il ne veuille plus de personne, Les plus fidèles ; les animaux, les plantes... Plus personne ! Le ciel est noir, ou gris foncé lors des courtes journées, Ce morne soleil à peine visible, plus jamais n’apparaît. J'aurais pu me laisser mourir, comme cette pauvre Nature, À quoi bon survivre, dans ce milieu sali par la pourriture ? Mais je ne suis pas seul, j'ai un petit être dans le besoin, Un proche que je n'pourrais jamais laisser seul, sans soins. Je dois vivre, survivre, à tout prix pour lui. Pour qu'il... Qu'il puisse finir sa vie, le mieux possible, avant que le temps file, Dans une bulle, coupé de cet environnement sale, voilà sa vie. Que j'veux rendre merveilleuse malgré tout, à cette petite souris. En ce jour sombre, je suis parti loin de lui, En quête de quoi manger, pour dire de passer la nuit. À quelque quartiers de notre maison, sur une route éprouvante, Avec l'angoisse d'être trop loin, qui me lamente. Dans une demeure en ruine, comme toutes les autres ici, Je trouve des conserves, et d'autres mets pourris. Une famille défunte, et les graines pour leur rongeur parti également, Rien d'autre ici, je repars sur la route de ce monde dément. Dehors il fait déjà sombre, je ne m'en fais pas pour mon protégé, Pour qu'il en ait une vraie, je laisse allumé toute la journée. Je lui voile la vérité, le maintiens dans une illusion. Mais cette réalité, en même temps, ressemble plus à de la fiction. Et tout à coup ce son horrible, une déchirure, Le sol craque, comme si un colosse soulevait le sol que je foulais. Je cours pour éviter les trous de ces crevures. Derrière moi les voitures s'agglutinent, dans les crevasses ainsi créées. Alors je cours, pense surtout à lui, en espérant de tout mon cœur, Que le tremblement n'a pas touché ma maison. Quelle horreur ! Je cours mais le sort s'acharne, la pluie retentit dans un fracas orageux. Cette pluie semi-acide, qui rend mon chemin encore plus tortueux. Le visage humide de ce fléau et de larmes, fatigué. J'escalade les ruines, slalome entre les crevasses du chemin. Sans m'enfoncer dans la boue que tout ces éléments créent, Épuisé, j'arrive à mon quartier, libère la porte, et rentre, enfin. Je l'appelle, les yeux gorgés de larmes, la voix tremblotante, Je m'agenouille près de la cage à la porte battante, Je l'appelle mais rien ne bouge, j'y glisse une main tremblante, Et espère, le cœur lourd, battant beaucoup trop rapidement... Voulant me forcer la poitrine, il rata un battement dans un râle, Se calma lorsque les petites pattes se mirent à fouler ma peau, Hésitant, les deux pattes avant sur mes doigts sales. Le regard apeuré, sorti de son nid, regardant en haut. Après quelques bisous, je le repose sur le seuil de son nid, Je lui donne ce que j'ai trouvé, qu'il dévora. Je souris. Je dispose les jouets trouvés pour lui, et le laisse tranquillement. Après une caresse, j'éteins en lui souhaitant sincèrement... Au fond de moi, une bonne nuit. Sans tremblement. Je descend à la cave aérée me faire un feu pour cuisiner, Je mange et monte me coucher. Un jour de fini. Éprouvant. Après une courte nuit, agitée, demain, je devrai recommencer. Et comme aujourd'hui, j'éprouverai cette atroce peur, Atroce mais nécessaire. L'important c'était lui, impossible est la fuite. Mon enfant, tant qu'il vivrait, pour continuer, je devrai avoir peur, C'est ce que je ferai, et le jour où il me quittera, et bien ensuite... ?
12.
ü/tro 01:41
Et l'Absolu, comme un dieu, m'ignore dans son immensité, Je plonge au fond du Néant, loin de cette humanité, Et de sa foi, immonde de faux espoirs, Dans mes mauvaises croyances, existentielles et noires. Dans mes maigres bras, je berce, la matière funèbre, Loin de la Lumière et du Soleil, de ceux d'en haut. J'admire le Vide. Lui laisse des baisers pleins de ténèbres. En prophète damné qui sommeil, dans la dimension du Chaos.
13.
Bonne Nuit 07:09
Assis au bord de l'ombre déclarant ses visions le regard livide comme en transe devant comme un plant elle le fixe à peine distraite ailleurs le narrateur sait qu'il parle à moitié au vide à un trou noir où ses paroles s'engouffrent mais tant de passion se dégage de sa voix et de ses postures torturées lorsqu'il murmure lui cri lui hurle ses plus profondes pensées à la silhouette fine devant lui nue pure qui détourne la tête au ralenti prête à partir il s'exprime comme si elle était le biais pour l'autre pour elle pour le monde continuant, comme dans un rêve un songe un fantasme de parler au rythme de la musique monotone et répétitive à parler à l'infini jusqu'à l'épuisement où il se recouche en arrière vers le noir parlant maintenant seul sans aucune silhouette autour murmurant à peine le visage à nouveau dans le noir seules ses paroles lointaines depuis si longtemps illustrent le sombre tableau le trou noir sa voix et ses yeux blancs brisant la texture d'ébène en brillant. Le Rien, est une conscience absolue. Consciente de son vide. Comme si une conscience, une entité, plus colossale que l'Univers lui-même, forcée à se "vider", a sombré dans le Néant, l'oubli. Pour une faute au delà de notre perception de la Réalité. Ou c'est une conscience morte. Son Corps est l'Univers, en putréfaction. Et nous en sommes les vers qui le parasitent. Sans réel but en plus. Déjà condamnés par la mort... de notre hôte. L.P.N. Pas capable de cracher correctement sa Haine, Trop fainéant pour poser proprement sa voix sur FL, Travailler c'est pas pour maintenant, pas dans cette vie. Une vie longue et chiante, mais bon, HOTEL c'est fini. J'vais pouvoir arrêter la partie. Le Lapin est parti. Fini, dans la merde, et le bruit. Parti, tourner en rond. À s'empoisonner l'crâne de fumée à coups d'sons, Toujours plus fort, pour plonger dans l'fond. Fini ta nuit. Recommence la routine demain. Meurs chaque matin. Jusqu'à embrasser le Rien. Le Vide, les trous noirs, ou le Chaos. Toujours plus Bas, à atteindre le Haut, Plus rien n'a d'sens. Pourquoi faire de la musique ? Du Bruit et du Son, pourquoi ce tic ? De bouger son corps sur les BPM. Pendant qu'son esprit quitte la scène. Sur les rythmes et vagues de tracks chelous, Dans une bulle colorée à la Limbo, dans mon trou. Tordu de douleurs à s'péter l'dos. J'devrais pas rapper, pas danser, pas fumer. Pas respirer ni m'prendre la tête. Avec mon obsession du mot TUER, J'aurais dû faire d'l'horrorcore pour buter toute l'humanité. J'ai une liste de victimes à buter trop longue, une galère, Terroriste serait un meilleur choix d'carrière. Mais c'est pas en HP, interné, que j'vais revenir en arrière. Après cette Bonne Nuit, j'vais finir dans une cellule capitonnée, Bouffé par l'cancer. Tête de Lapin, défoncé. Queue de monstre suintante, Couverte, de merde, d'cyprine, de sang, d'maladies terrifiantes, J'pourrais enfanter des MST, mais j'pond qu'des faux-CD, Nourri aux tarpés. Imaginaires comme les réalités.

about

ScareOne ; Mix on HOTEL, Sale, Mouche, Et Ensuite ?
Piste 08 ; Prod by Blunted Sultan.

Release on Cane Corso Records ;
deadorchard.bandcamp.com/album/hotel

credits

released October 11, 2015

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Sick Le Lapin France

Un lapin █████ qui compose du bruit/son/musique sur ses machines.

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